vendredi 18 juin 2010

Aqui està...

Mi primera familia de intercambio!!


de gauche à droite: Carilina (Caro), Santiago (Santi), Juan  José (Juanjo), Patricio y Bernarda.



Donc voilà, déjà plusieurs mails échangés, toujours dans la bonne humeur, je suis aussi entrée en contact avec mes futurs frères et soeurs...
Juanjo (pour les non-hispanophones, prononcer "Ruanro" ) l'ainé va partir faire l'échange un an en Californie :), il m'a déjà promis que je passerais une année formidable en Eqateur!!
Caro et moi avons le même âge, elle fait beaucoup de sport, du tennis, du volley et du surf.
Et il y a Santiago, le plus jeune de la famille (14 ans) que je ne connais pas encore très bien.

Une famille bien sympathique donc, qu'il me tarde d'aller retrouver en Equateur :)

jeudi 17 juin 2010

J'y suis pas encore, mais presque! :)

Une fois qu'on sait qu'on va en Equateur on est paisible, jusqu'au moment où il faut aller se faire faire les vaccins. J'ai été brave et je n'ai pas frémi (ou presque) lorsque je me suis pris trois vaccins d'affilé (épaule gauche, épaule droite, omoplate gauche), j'ai eu un peu de mal à bouger les bras après mais bon je considère que j'ai eu de la chance comparé à un de mes amis qui est parti au Brésil et qui avait eu le malheur de ne pas être à jour et qui s'est donc pris 5 pîqures d'un coup!! (Il a pas pû faire grand chose de sa journée après, vu l'état dans lequel il était...)
En plus après m'avoir donc transpércée de toute part le docteur m'informe avec le ton le plus anodin du monde des dangers dont recèle l'Equateur, toutes ces maladies pour lesquelles il n'y a (malheureusement) pas de vaccins; le paludisme et le dengue en font partie évidemment (saletés de moustiques!)

Mais bon, me voilà de nouveau rassurée quand je reçois un mail de ma future famille d'accueil (fort sympatique d'ailleurs) qui m'informe que j'irais vivre avec eux à......

CUENCA!!!


Cette ville magnifique, 3e plus importante de l'Equateur (après Quito et Guyaquil), berceau des Panamas (les véritables), reconnue comme centre historique du patrimoine culturel mondial par l'UNESCO se situe non seulement plus proche de la mer que Quito (mon premier espoir) mais aussi à une altitude suffisante (2 500m) pour me mettre à l'abri des moustiques!!

La Nouvelle Zélande, le Japon, l'Australie, l'Argentine, les Etats-Unis et finalement... l'Equateur!!

Comme vous auriez pu vous en douter j'ai quelque peu hésité quant à la destination...
Donc beaucoup de réflexion jusqu'à atteindre cet accord absolu avec moi-même, cette évidence qu'il fallait que j'aille en Equateur...

  Déjà l'Equateur c'était pas trop grand donc j'augmentais considérablement mes chances de tomber pas trop loin de la mer ou en tout cas dans une ville de taille correcte...
Combien d'exchange student partis aux Etats-Unis ont atterri dans des trous paumés?! (il faut le dire le Rotary fait exprès de nous envoyer le plus loin possible de toute civilisation).
Ensuite j'en étais arrivé à la conclusion que de l'anglais ou de l'espagnol c'était l'espagnol que je maîtrisais le moins et qu'il me suffirait de quelques mois dans un pays anglophone pour parfaire mon anglais tandis que pour l'espagnol il me faudrait un peu beaucoup plus...
Et pour finir au niveau culturel, les Etats-Unis m'intéressaient tout simplement beaucoup moins, surtout pour tout ce qui est alimentation (facteur pour le moins capital).

ECUADOR! HERE I COME!!


(à noter  que j'ai fait part de mon choix final 3 jours avant l'annonce officielle des destinations...)
J'ai donc pu avec joie apprécier la chance que j'avais d'avoir obtenu l'Equateur.


D'autant plus que j'ai appris plus tard que je serais allé en Indiana (yuck!) si j'avais maintenu mon choix qui se portait sur les Etats-Unis.


mercredi 16 juin 2010

La question que tout le monde se pose ou le pourquoi du comment (suite)

Alors c'est bien d'avoir envie me direz vous mais encore fallait-il concrétiser tout ça....

En effet à l'époque j'étais encore en plein milieu de mon année de 2de...
Ma mère m'a tout de suite tempérée, le choix que je m'apprêtais à faire n'étais pas à prendre à la légère.
Etais-je bien sûre? ça oui je l'étais! Mais étais-je prête à revenir passer 2 ans au Gymnase? Aurais-je encore une motivation suffisante pour endurer encore 2 années de cours? Je n'étais plus aussi sûre...
C'est pourquoi j'ai décidé d'attendre, ça ne servait à rien de se précipiter après tout....
(mon désir de partir toujours intact cependant) 

Justement! Pourquoi vouloir partir?

N'allez pas vous dire, chers lecteurs, que ma famille ou mes amis doivent me maltraiter pour que j'ai une telle envie de partir, car vous seriez bien en tort.
Non, d'ailleurs je les aime plus que tout au monde, mais je suis habitée par cette irrépressible faim de découvertes, de savoir, de connaissance, de rencontres hétéroclytes.
J'ai envie de pouvoir apréhender par moi-même un monde différent et de plus profiter de l'occasion pour apprendre une autre langue.

Je pense sincèrement que de savoir parler une autre langue à quelque chose de magique c'est tout un nouvel horizon qui s'ouvre à ses pieds, des possibilités par milliers...

Et cette opportunité qui s'est présentée à moi, offerte par le Rotary, je n'ai pas voulu la laisser passer.

Le pourquoi du comment ou la question que tout le monde se pose...

"Pourquoi m'en vais-je à l'étranger?"
Beaucoup m'on posé cette question et j'avoue ne pas avoir toujours pu y trouver une réponse...

Tout d'abord, revenons-en à la genèse, au commencement du commencement, à l'instant T où une connexion synaptique décisive a eu lieu dans mon encéphale....

Et je pense que je dois cette décision à 3 personnes bien distinctes;

 La première et plus évidente, il s'agit de mon papa-chéri :), qui est à présent également mon parrain issu du Rotary, étant donné qu'il en fait partie et qu'il se chargait de temps en temps d'exchange student on peut dire que je baigne dans le jus depuis un moment déjà.

 La deuxième non moins évidente (en tout cas pour moi), il s'agit de mon professeur d'Anglais, M. Ney, de la 3e à la 2de il n'a pas cesser de "brainwasher" ces élèves pour qu'ils fassent un échange d'un an avec le Rotary (moi y compris bien-sûr).
Cette fois le programme Rotary m'était adressé directement, je n'étais plus qu'une simple spectatrice témoin d'un système gigantesque faisant voyager des étudiants à travers le monde, j'avais la possibilité de faire partie de ce système.

Et enfin la troisième (celle là beaucoup moins évidente je dois reconnaitre) il s'agit de Jean-Pierre K. rotarien lui aussi qui à déjà fait partir ces 3 enfants, très bon ami de mon père. Il n'a pas hésité à me menacer en me disant que j'avais intéret à partir. Ses méthodes peu orthodoxes (dont je ne lui tiendrais évidemment pas rigueur) m'ont marqué et ont fini de me convaincre, j'avais à présent ce désir irrésistible de tenter l'aventure...