vendredi 24 décembre 2010

♥ Montañita ♥

Montañita!!

Un très bon souvenir que cette petite virée à Montañita :)
Ce lieu est très connu et je pense qu'on peut presque le considérer comme un lieu à part. Les autochtones de Montañita ne sont pas pareils que ceux vivants dans le reste de l'Equateur. La population de ce petit village côtier est faite d' 1/3 surfers, 1/3 touristes et 1/3 hippies. Ce qui fait de ce petit village apparement banal un lieu de rencontre pour ce type de population et ce qui fait aussi qu'il soit aussi joli et tranquille :) mais avec de la vie quand même.



Romulito ma voiture préférée dans laquelle j'ai voyagé depuis Salinas jusqu'ici


Mon frère Santi, moi, une tante, Marie-Lise une cousine, mon papa d'accueil




Moi j'y retournerais bien pour nouvel an, tout le monde fait un grand feu de camp sur la plage et quand arrive la fin de l'année à minuit même tout le monde se jette dans la mer pour prendre le premier bain de l'année, il me semble qu'il font ça en Bretagne aussi non?? mais bon c'est pas pareil, ici, enfin à Montañita, il fait sensiblement plus chaud d'une trentaine de degré...

jeudi 9 décembre 2010

Punta Carnera

Punta Carnera est une plage connue pour ses vagues dangereuses et ses requins.
On m'a raconté qu'une Miss Equateur était morte en faisant du surf sur ces vagues...
Avec le temps gris, l'atmosphère est différente, empreinte de drame étouffé par le bruit incessant des vagues qui s'échouent sur le sable, laissant derrière elles une empreinte blanche, éphèmère.
Sur le sable une forme sombre, sans vie, entourée de charognards. Un dauphin, laisse de mer, peut-être des pêcheurs malhabiles ou peu consciencieux qui l'ont blessé à mort... La nature fait son oeuvre, les corbeaux s'en chargent déjà. 
Plus loin sur la route j'apperçois une tortue qui a subi le même sort. Mais l'on ne s'arrêtera pas.





On continu de rouler jusqu'à un hotel au sommet d'une falaise qui surplombe Punta Carnera, de là j'ai eu la chance d'observer des dauphins, eux bien vivants, nager et sauter dans les vagues...








mercredi 8 décembre 2010

Comme une odeur de poisson...

Rien ne vaut un petit tour par le marché pour en apprendre d'avantage sur l'Equateur.
Après tout un marché ne réunit pas seulement les produits qu'il met en vente mais aussi les personnes qui les achètent.
Un lieu riche en nouveautés donc.

Tout d'abord il s'agit de nous réapprovisioner en fruits et légumes frais.


Papayes, Ananas (à la chair blanche), Melons, "Tomates de Arbol" (= tomates qui poussent sur des arbres), "Naranjillas", Citrons, Mûres, Mangues, etc.... le tout sous filet à cause des mouches.


Et ensuite un petit tour par le marché de poissons...








En sortant du marché on a croisé des écoliers equatoriens :)


Virée à 2 (suite) - La Chocolatera



Laissons de côté lobos marinos pestilentiels et surfers inconscients.
A présent passons aux choses sérieuses: LA CHASSE A LA BALEINE!
Et pour ça il faut aller là; au bord du bout du monde...





Au passage je tiens à préciser que si cet endroit s'appelle la Chocolatera (Chocolatière), ce n'est pas pour rien. L'Océan ici est déchainé et il y a tant de remous que l'eau mélangée avec le sable prend une couleur brunâtre. Il faut être prudent et ne pas trop s'aventurer sur les rochers un peu plus bas car la vague a vite fait d'emporter à l'imprudent. Mais une fois encore, les Equatoriens, fidèles à eux-même, n'hésitent pas à descendre pour aller pêcher les crabes.
Mets très apprécié par ici...


Le Crabe Equatorien
Un joli panorama, l'air marin qui fouette les joues, le sel sur les lèvres, la 50aines de crabes, les vagues qui se fracassent sur les roches et les oursins, c'est bien joli tout ça mais pas de baleines... dommage mais bon on s'en remettra ;)





Virée à 2

Quand j'étais encore à Salinas, il y a de ça plus de 3 mois... je me rappelle je suis allée faire un tour en bicyclette avec ma soeur par une belle journée ensoleillée.
Il se trouve que Salinas se situe sur la pointe la plus avancée dans l'océan de toute l'Amérique du Sud et depuis cette pointe beaucoup ont eu la chance d'observer des baleines.


C'est donc résolue à observer des baleines et les capturer dans mon objectif que le matin du Vendredi 27 Août 2010 j'ai enfourché mon vélo. (note: c'est pas moi sur la photo c'est ma soeur qui est venue avec moi)


Mais tout d'abord pour être bien sûr de ne pas faire toute la balade pour rien, (parce que c'est facile de dire que les baleines passent par la pointe lors de leur migration encore faut-il être là quand elles passent...) nous sommes allées jusqu'à une plage réputée pour ses phoques ou loup de mer (lobos marinos).







Et oui les espèces de trucs marrons ce sont les lobos marinos, là je vous raconte pas l'odeur....
Et avec Caro on a même eu droit à un autre spectacle en bonus ;) ...
 Vous voyez le petit point noir sur le sable dans l'image du dessus? juste là derrière les cailloux.
Regardez en dessous vous discernerez mieux les contours...
Oui c'est bien un être humain. Mieux, c'est un surfer.


 Moi, personnellement, vu la mer, j'y serais pas allée surtout que pour rentrer dans l'eau faut passer par toute une bande de rochers immergés, alors avec les vagues encore en plus...
Vous voyez ça, ça c'est une mentalité typiquement equatorienne "Je vois qu'il y a un panneau attention plage dangereuse, des cailloux partout, du vent et des vagues énormes, bah bien-sûr! J'y réfléchis pas! J'y vais!! "


Enfin bon ça je m'en étais rendue compte à la seconde même où j'ai mis le pied ici,
"Ils sont fous ces Equatoriens."
C'est un fait.

mardi 7 septembre 2010

Première impression

 L'Equateur s'apparente un peu à la Tunisie et peut-être aussi à à peu près tous les pays du tiers-monde, très désordonné! :)
Les voitures (parfois des poubelles roulantes surchargées) conduisent n'importe comment sur des routes parsemées de trous et ce sans parler des cyclistes et des cavaliers qui circulent sur ce qui pourrait s'apparenter à une autoroute...

Je ne vais pas à Cuenca mais directement à Salinas, dans un appartement à 20m de la mer avec piscine et jacuzzi!! :D
(vue depuis l'appart)

Là-bas je rencontre tout le monde, ma soeur, mon frère, mon cousin David, ma cousine Claudia,mon autre cousin Agustin, mon oncle, ma tante, une bonne partie de tous les Cuencanéens qui vont tous en vacances à Salinas et surtout j'apprend que je viens d'être adoptée dans une famille gigantissime, rien que mes frères et soeurs ont plus de 40 cousins et cousines. Déjà que j'ai du mal à retenir toute la mienne... je sais pas comment je vais faire.
Ici en Equateur, la Famille c'est sacré! Ils sont soudés, se voient quasiment tous les jours, restent ultra-soudés et même les petits-copains et copines (et leur famille) font partie de la famille. Sur la plage on faisait pas 10m sans s'arrêter pour saluer quelqu'un, un cousin, un ami, un ami d'un ami, etc... du coup il plus question d'entreprendre quelque chose en esperant que ça se termine rapidement.
(Santi, Moi et Agustin, un autre cousin)

Quasiment tous les Equatoriens à qui j'ai été présentée ont été ou vont aller en échange.
Ils sont donc tous super compréhensifs et super accueillants :)
Bien sûr le fait que je parle espagnol à beaucoup aider, surtout qu'ils se moquaient de moi gentillement soit parce que j'avais un accent bizarre soit parce que je parlais avec des expressions 100% espagnol d'Espagne comme "Vale!" (ici ça existe pas :)

Le jour du départ

Soit le Vendredi 21 Août 2010 à 14h50,

Aéroport d'Entzheim

Il s'agit d'un moment difficile, d'un pas décisif, celui qu'il faut faire pour passer la ligne qui sépare la famille des passagers. Heureusement je n'étais pas seule, Olivia (qui va en Argentine) se trouvait dans le même avion que moi. Nous nous sommes donc soutenues l'une et l'autre, nous étions tristes c'est sûr mais à aucun moment nous avons pensé à faire marche arrière, même si à ce moment précis nous n'arrivions toujours pas à nous rendre compte que c'était bien pour un an que l'on s'envolait.

Aéroport de Paris CDG




A Paris Olivia et moi nous séparâmes je m'envolais pour Amsterdam, elle pour Buenos Aires.
Je rencontrais à l'embarquement de mon vol Mégane qui va à Porto Viejo, Rachelle qui va à Guayaquil et Marie qui va à Quito.

A Amsterdam notre petit groupe s'agrandit avec deux français qu'on avait perdu Noël (Quito) et Romain (Porto Viejo), une Norvégienne qui s'appelle Katrina (Quito) ainsi que tout un groupe d'Autrichiennes.

Arrivée à Guayaquil exténuée le lendemain matin.